Après deux siècles de présence rue de la Harpe (1601 à 1790), l'étude se transporte sur la rive droite pour s'installer rue Montmartre. S'ensuit au XIXe siècle une succession de déménagements pour aboutir boulevard Maleherbes au tournant du XXe siècle et enfin, en 1908, rue Lincoln dans le VIIIe arrondissement, adresse de l'étude encore aujourd'hui. PLusieurs clients illustres ont fréquenté l'étude. Pour l'Ancien Régime, outre Scarron, on retrouve dès 1619 une constitution d'édition de
L'Astrée par Honoré d'Urfé, l'inventaire après décès d'Abel Servien, surintendant des finances de Louis XIV (1659), puis le dépôt du testament d'Antoine Arnauld, théologien, avocat de la cause janséniste, philosophe et mathématicien (1690). Passée la Révolution, l'homme de presse Emile de Girardin se rend plusieurs fois dans l'étude pour y faire établir notamment son contrat de mariage (1831), les biens du peintre Girodet y sont inventoriés à sa mort (1825) et Moïse de Camondo, fondateur du musée Nissim de Camondo, y passe son contrat de mariage (1891).
Le Minutier central conserve les minutes de l'étude LXIV à partir de l'année 1601.
Information extraite de la notice des Archives nationals de France (FRAN_NP_010191)
