Combes, Émile 1835-1921
Du petit séminaire de Carcassonne à l’École des carmes à Paris et au grand séminaire d’Albi, Émile Combes (1835-1921) aspira à l’état ecclésiastique, puis il rompit avec l’Église et vint à Paris faire des études de médecine, avant d’aller exercer à Pons (Charente-Maritime), dont il devint maire en 1875. Sénateur de la Charente-Inférieure à partir de 1885, il fut vice-président du Sénat en 1894 et 1895. Ministre de l’Instruction publique, des Beaux-Arts et des Cultes dans le cabinet Bourgeois (1895-1896), il fut désigné par Waldeck-Rousseau pour lui succéder à la tête du gouvernement le 7 juin 1902 avec le portefeuille de l’Intérieur et des Cultes. Il accentua la politique de son prédécesseur dans un sens anticlérical. Les congrégations religieuses furent privées de leur droit à l’enseignement. Le « petit père Combes » n’eut pas le temps de réaliser la séparation de l’Église et de l’État, le cabinet étant obligé de se retirer le 24 janvier 1905 suite au scandale « des fiches » appliquées à l’armée et aux fonctionnaires.
Information extraite de la notice des Archives nationals de France (FRAN_NP_050411)
Publication Date | Publishing Account | Status | Note | View |
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2016-08-17 01:08:37 am |
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2016-08-17 01:08:37 am |
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