Etude XXXI

Dès sa création, en 1698, cette étude est située rue de Richelieu, au coin de la rue Neuve-des-Petits-Champs. Elle y reste jusqu'en 1904, date de son déménagement avenue de la Grande-Armée. L'étude est très fréquentée par la noblesse et les financiers en raison de son appartenance à la paroisse Saint-Roch, et on y voit ainsi, outre le maréchal de Saxe, un autre grand nom de l'histoire militaire : le maréchal de Villars. Le contrat de mariage du marquis de Sade y est déposé, de même qu'une notoriété mentionnant une erreur commise pour ses prénoms dans son contrat de mariage. Plusieurs actes concernant la traite négrière et les plantations de Saint-Domingue y sont passés : des ventes d'esclaves (portant parfois sur plus de 2000 personnes) ou de sucreries notamment. Au XIXe siècle, de nombreuses sociétés y sont créées. Certains actes portent sur le chemin de fer comme la société pour l'exploitation du chemin de fer de Creil à Saint-Quentin en 1845, ou sur la presse, avec, par exemple, la société pour les journaux La Liberté et Le Commerce en 1847. On y trouve enfin les cahiers des charges pour la vente des usines à gaz de Lorient et de Cherbourg.

Le Minutier central conserve les minutes de l'étude XXXI à partir de 1691.

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