Mangin, Charles, 1866-1925
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Mangin, Charles, 1866-1925
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Mangin, Charles, 1866-1925
Mangin, Charles-Marie-Emmanuel (1866-1925)
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Mangin, Charles
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Mangin, Charles
Mangin, Charles Marie Emmanuel
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Mangin, Charles Marie Emmanuel
Général Mangin
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Général Mangin
General Mangin 1866-1925
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General Mangin 1866-1925
Mangin, Lieutenant-colonel 1866-1925
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Mangin General 1866-1925
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Mangin General 1866-1925
Mangin, général 1866-1925 (Charles),
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Mangin, Général, 1866-1925
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Mangin, Charles M. E. 1866-1925
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Mangin, Ch. 1866-1925
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Mangin, Général 1866-1925
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Mangin, Général 1866-1925
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Biographical History
Charles Marie Emmanuel Mangin (b. July 6, 1866, Sarrebourg, Moselle, France-d. May 12, 1925, Paris, France), General in the French Army, served in Sudan and in French North Africa before taking part in World War I. He commanded both French and American troops, 10th Army, in the Second Battle of the Marne, and was nicknamed “The Butcher” by his troops. After the Allied victory, General Mangin's 10th Army occupied the Rhineland, and he became a member of the Supreme War Council and inspector general of French colonial troops.
Né à Sarrebourg (Moselle) le 6 juillet 1866, Charles-Marie-Emmanuel Mangin s'engage en 1885 au 77e régiment d'infanterie puis intègre un an plus tard l’École spéciale militaire (Saint-Cyr). Il en sort en 1888 avec le grade de sous-lieutenant. De 1889 à 1894, il sert au Soudan français, puis de 1895 à 1899, il prend part à l’expédition Congo-Nil dite mission Marchand, dont il commande la compagnie d'escorte comme lieutenant puis capitaine. Durant ces deux missions, il est successivement promu Chevalier (30 décembre 1891) puis Officier (1er octobre 1898) de la Légion d'Honneur. En 1900, il épouse Madeleine Henriette Jagerschmidt mais suite à son décès prématuré en 1901, il part pour le Tonkin (Nord Vietnam) où il commande le cercle de Bao-Lac jusqu'en 1904.
De 1906 à 1908, il dirige l'état-major des troupes d'Afrique Occidentale Française (A.O.F). Le 2 août 1908, à la suite des troubles qui se sont développés dans les territoires de l'Oubangui-Chari (Afrique centrale), il se rend au Congo afin de procéder à une inspection de la situation militaire dans la région. Il y séjourne trois mois.
Fervent défenseur d'une « armée noire », il s'intéresse très tôt à la question du recrutement des troupes noires. Dès février 1908, il propose au général de Lacroix un projet de mobilisation et d'envoi d'une brigade sénégalaise sur la frontière algéro-marocaine, ainsi que la formation et la coordination des forces françaises en Afrique Occidentale. Le but de ce projet est de constituer un réservoir de soldats noirs destinés à l'Europe en cas de conflits. Mais cette suggestion n'est suivie d'aucune décision officielle, aussi Mangin publie-t-il plusieurs articles afin de sensibiliser l'opinion publique à ce problème. Essuyant de nouveaux refus de la part du ministre de la Guerre et du directeur des Troupes coloniales, il rédige dans le courant de l'année 1910 un ouvrage intitulé La force noire dans lequel il vante les qualités des Africains par le passé et expose sa vision d'une armée noire. Son investissement porte ses fruits : le Gouverneur général de l'A.O.F., Amédée William Merlaud-Ponty (1866-1915), le sollicite pour une mission d'étude du recrutement indigène. De mai à novembre 1910, il sillonne avec ses collaborateurs la Côte d'Ivoire, le Dahomey, la Guinée française, le Haut-Sénégal, le Niger, le Sénégal et le Soudan à la recherche de nouvelles recrues, dont le nombre doit atteindre 20 000 hommes, recrutés sur quatre années. A son retour, il est chargé de commander le 1er régiment d'Infanterie coloniale à Cherbourg.
En février 1912, colonel depuis un an, Millerand, qui remplace alors Messimy, l'envoit de nouveau en AOF, dans la région de Dakar, afin de recruter et d'instruire lui-même un régiment destiné à augmenter les contingents alors en présence au Maroc. Dans les mois qui suivent, la situation politique devient de plus en plus instable au Maroc et les troubles empirent. Mangin est dépêché dans la région de Mazagan le 23 juillet 1912 afin de tenter d'apaiser les relations entre le Consul deFrance, les militaires et les pachas de Mazagan et d'Azemmour. Il prend part à plusieurs batailles notoires : Sidi Bou Othmane (septembre 1912) et Kasba Tadla (avril 1913). Les opérations qu'il mène aboutissent à la « pacification » de la région centre et sud. Il reste au Maroc jusqu'en juillet 1913, date à laquelle il lui est accordé deux mois de congés.
En août 1914, Mangin est mobilisé avec le grade de général de brigade. Il commande tout d'abord la 8e brigade puis la 5e division d'infanterie, qui devient alors la « division Mangin ». En mai 1915, le maréchal Joffre lui confie la mission de reprendre Neuville-Saint-Vaast. En avril 1916, aussitôt entré dans la bataille de Verdun, il reprend le bois de la Caillette et dégage les abords des forts de Souville et Vaux. Il tente de reconquérir le fort de Douaumont, envahi par les Allemands le 25 février. Il lance une première offensive en mai mais échoue. A partir du 2 juin, et jusqu'au 22 décembre 1916, le général Mangin est nommé commandant d'un groupement de l'armée de Verdun, dit groupement Mangin ou DE. C'est à la tête de ce groupement qu'il réussit finalement à s'emparer des forts de Douaumont et Vaux les 24 octobre et 3 novembre 1916. Par la suite, il remporte des victoires dans les secteurs de Hardaumont, Bezonvaux et Vacherauville le 15 décembre 1916. En 1917, Le général Nivelle le nomme commandant de la VIe armée mais Mangin est rapidement démis de ses fonctions, le 1er mai. Il est en effet accusé d'avoir envoyé ses troupes au massacre. Il faut attendre la fin de l'année 1917 pour que lui soit confié un nouveau commandement, mais d'un corps d'armée cette fois, avec lequel il arrête l'armée du général Oskar von Hutier (1857-1934) qui se dirige vers Compiègne (Oise). Le 10 juin 1918, le général Mangin prend le commandement de la Xe armée et combat à sa tête durant la seconde bataille de la Marne. Entre juillet et août 1918, il lance des offensives entre l'Oise et l'Ourcq. Le 18 juillet 1918, il dirige, du haut de l'observatoire édifié au cœur de la forêt de Retz, la contre-offensive décisive de Villers-Cotterêts; le 29 juillet, les 11e, 20e et 30e corps d'armées s'engagent dans la bataille du Soissonnais et de l’Ourcq et le 2 août, le 1er corps d'armée réoccupe Soissons. Après la signature de l'Armistice, il occupe la Rhénanie, et c’est alors que le rôle militaire du général Mangin se double d’un rôle politique : Mangin estime que la création de la Rhénanie en État indépendant empêcherait la reconstruction d’une Allemagne forte. Mais le gouvernement français, d’abord favorable à un mouvement séparatiste rhénan, rappelle Mangin le 21 octobre 1919. Il devient alors membre du Conseil supérieur de la guerre, et est envoyé en Amérique du Sud de juillet à décembre 1921. Il poursuit parallèlement son engagement en faveur du recrutement indigène en siégeant, à partir de 1919, à la commission interministérielle des troupes indigènes.
Charles Mangin épouse en secondes noces, le 31 juillet 1905, Antoinette Charlotte Cavaignac, fille du ministre de la IIIe République et petite-fille du général. Ils ont huit enfants : Henri (1907-1933), Madeleine, (1908-1940), Jacqueline ( 1910-), Françoise (1911-), Louis-Eugène (1912-1995), Elisabeth (1913-), Claude (1916-2003), Stanislas (1917-1986). De 1906 à 1922, son fidèle ordonnance est un Bambara, Baba Koulibaly, qui veille sur lui jour et nuit. Le général Mangin décède subitement le 12 mai 1925 et est inhumé aux Invalides en 1932.
Homme de guerre mais aussi homme de plume, le général Mangin entretient une correspondance suivie avec son épouse et publie plusieurs ouvrages, notamment sur l'Afrique et les troupes noires.
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